Nous sommes une famille de 6 qui avons eu le bonheur de vivre sur notre voilier Perla VII durant près d'un an

23 au 27 avril: un retour à Véro beach


Dimanche matin, on se fait réveiller par la pluie. De la vraie pluie qui dure plus de 3 minutes. Nous n’avons jamais connu ça aux Bahamas. Je ne me rappelle même pas d’un matin sans lever du soleil. La grisaille nous permet d’être au ralenti. Pas besoin de se presser pour partir. Avec ce temps, on ne bougera pas d’ici.

Les filles sont toutes excitées de placer des chaudières et de constater à quel point on peut recueillir de l’eau rapidement. Même si l’on sait qu’ici on peut avoir de l’eau gratuitement, on remplit tout de même nos réservoirs avec l’eau de pluie!

Dans l’après-midi, la pluie cesse et on touche le fond… ah!! Notre profondimètre fait la grève depuis Manjack, on se fie donc uniquement aux cartes et clairement, ici, la carte ne donne pas la bonne profondeur. On lève l’ancre et on décide de faire le 2 h de navigation qui nous sépare de Vero  beach.

Le temps est gris, mais il fait chaud. L’eau est d’un calme total. C’est étrange d’être à nouveau ici, déjà! Comme si c’était hier que nous avions navigué en sens inverse.

On arrive à Vero Beach, on choisit notre boule de mooring au fond de la baie. On pense à nos amis Milou avec qui nous étions à l’épaule à cet endroit… la dernière fois où on les a vus.

Et… contre toute attente, on est contents d’être là! Non, l’eau n’est pas bleue, mais la petite baie conserve son aspect sauvage, malgré le grand nombre de bateaux présents. Tout est calme, les dauphins viennent nous saluer. C’est beau, cet endroit! Après le souper, Eric et moi partons à terre en amoureux. Wow, la vie est facile ici. On va prendre une bonne douche avec de l’eau chaude, même brûlante, et on revient sur Perla.

Lundi matin, on est déçu de recevoir un courriel qui nous dit que notre commande n’a pas pu être effectuée... probablement que notre connexion était trop lente avant de quitter les Bahamas. On repasse une autre commande, on devrait recevoir notre profondimètre mercredi, alors que nous espérions quitter Vero Beach mardi matin. Bof, après tout, on peut bien profiter de la facilité de ce lieu.
On en profite pour laver presque tout les vêtements à bord, les draps, les serviettes. Ça fait du bien! On retourne au Publix, on se lave tous les jours, et on fait des avant-midis d’école bien efficaces. Les dauphins viennent nous saluer tous les matins, ils nagent même à l’étrave de notre dinghy lorsque l’on se rend au quai. L’eau est brune, mais on les voit tout de même à quelques pieds de nous!

Mardi, on est contents de savoir que notre profondimètre est déjà arrivé au West Marine, mais l’installation attendra au lendemain. On a prévu un après-midi à la plage, car en Floride, il fait chaud!! Contrairement à l’automne passé, on se rend en dinghy sur une mini plage où l’on laisse le dinghy attaché à un arbre et on n’a qu’à traverser la rue. Et nous voilà sur la belle et longue plage de Vero Beach.
Ça fait du bien de revoir l’océan. On se met les pieds dans l’eau, mais pas plus. Il vente fort et les grosses vagues ne nous tentent pas particulièrement. On fait de belles sculptures dans le sable, on marche, on se repose!

Mercredi matin, Eric consacre son avant-midi à l’installation du profondimètre, les filles vont faire un peu d’école à la marina pendant que je fais des allers-retours en dinghy pour remplir nos réservoirs d’eau. Les filles m’aident à tour de rôle.

On est heureux de recroiser plusieurs équipages comme Neméa et Cookie Monster, en plus de Delfini Tea et No agenda. Ce qu’il y a de fascinant avec ces lieux, c’est que tout le monde s’y retrouve à un moment ou à un autre. Alors que j’étais la première à vouloir éviter les endroits où « tout le monde va », je comprends maintenant pourquoi tout le monde y arrête et j’y vois tous les avantages. Les gens qui vivent sur un bateau ne sont toujours que de passage. On réalise à quel point parfois, quelques milles seulement nous séparent des autres. La météo dicte nos déplacements et souvent tout le monde se déplace en même temps… on peut donc passer beaucoup de temps sans croiser personne. Ces lieux, comme ici, comme Georgetown aux Bahamas offrent des facilités qui incitent à un arrêt de plus longue durée. Les navigateurs se retrouvent et peuvent échanger sur leur réalité. Plusieurs personnes naviguent depuis de nombreuses années, ils sont une mine de renseignements et peuvent faire toute la différence dans notre voyage.

Eurêka, notre nouveau profondimètre fonctionne!! Il nous reste à remplir les bidons de diesel et de gaz, à prendre une autre bonne douche et nous serons prêts à partir!

On salue la gang de No agenda qui attendent le 1er mai pour leur séjour Disney et à Universal. On espère avoir la chance de les revoir plus tard!

Cynthia



Notre nouveau profondimetre temporaire !!


Selon le point de vu, tout peut être beau.


Après 5 mois aux Bahamas...

Le soir à Véro beach.


Départ de Véro beach.

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