14 mai : Wrightsville — Swansboro - Avec une pensée pour toutes les mamans!
Dimanche, on lève l’ancre à 6 h 15 pour attraper l’ouverture du pont à 7 h. Nous avions hésité à sortir en mer jusqu’à Point Look Out. La température est parfaite, mais nous n’aurions qu’une seule journée à cet endroit. Pour pouvoir s’imprégner d’un lieu, il nous faut plus de temps. Nous devons avancer si nous souhaitons profiter de la baie de Chesapeake et de Washington. Puisque le nombre de milles pour se rendre à Beaufort par la mer est plus élevé que par l’intracostale et qu’on annonce très peu de vent, on opte pour le chemin le plus court. Mais qui dit chemin le plus court ne dit pas nécessairement le plus facile. Il faut surveiller les hauts-fonds (qui sont beaucoup moins présents qu’à l’automne) et surtout régler notre vitesse pour arriver aux bons moments au pont. Certains ouvrent seulement aux heures, d’autres aux 30 minutes. Nous en avons 4 à faire ouvrir aujourd’hui. Le second, nous devons ralentir à 3 nœuds, car sinon nous serions arrivés 25 minutes trop tôt.
La navigation se passe bien. Mes filles m’offrent poème, bouquet de fleurs en papier, livre créé par leurs petites mains, cartes avec de jolis mots en cette belle journée de la fête des Mères! J’ai une pensée particulière pour ma petite maman, mes grand-mères , mais aussi pour ma belle-maman, mes sœurs, mes tantes, ma belle-sœur, mes amies.
Je pense aux mamans sur l’eau, celles qui naviguent avec leurs enfants avec tous les défis que cela comporte. Celles qui les laissent derrière, car ils sont déjà grands, mais qui par moment ont le cœur déchiré, celles qui ont été de véritable maman ou grand-maman pour nous le temps de quelques journées qui nous ont apporté tellement de réconfort. Je pense aussi à celles qui n’ont pas d’enfants et qui n’ont pas besoin d’en avoir pour être de super mamans le temps de quelques heures, quelques journées.
Je pense à la Mer, sans accent et sans e, qui nous berce chaque soir, qui nous demande notre respect, mais qui nous offre tant de merveilleux, qui nous demande de ne rien tenir pour acquis ni de la tenir pour acquise, de prendre soin d’elle et de tout ce qu’elle renferme. Elle saura nous le remettre au centuple. Perdue dans mes pensées, je crois que nous avons beaucoup à apprendre d’elle. Il faut la fréquenter sur une longue période pour en comprendre toute sa complexité, son immensité, son importance, découvrir sa profonde beauté.
On arrive un peu avant 16 h à Swansboro. On aura le temps d’aller marcher un peu dans cette charmante ville. Mais non! Le vent se lève, avec des rafales qui atteignent 25 nœuds. Eric perd sa précieuse casquette et décide que nous devons aller la chercher. On tourne en rond et voilà, un autre sauvetage réussi. Bon, on met l’ancre maintenant. Le courant doit atteindre 3 nœuds et le vent est contraire. On met l’ancre face aux vents ou face au courant? Habituellement, il y en a un des 2 qui prédominent, mais là les deux sont très puissants. On n’arrive pas à reculer pour bien placer notre ancre et notre chaine. Une heure plus tard, on réussit à tester notre ancre tant bien que mal. Ça devrait aller. On l’espère. On se questionne à savoir si on va tout de même à terre.
On ne va pas loin, on peut toujours jeter un œil à Perla. On a un excellent souper au resto pour la fête des Mères, bien que nous ne soyons pas tout à fait relaxes avec Perla qui bouge sans arrêt avec le vent et le courant. Après un copieux repas, on se promène et on observe à travers les vitres les charmantes boutiques que nous aurions pu visiter quelques heures plus tôt. On trouve même une boutique de laine. Mes petites tricoteuses auraient été heureuses d’avoir quelques nouvelles balles de laine. Ah, une autre fois! La vie est ainsi.
De retour sur Perla, on se partage un bon gâteau au chocolat préparé par Charline. Ouf, on est pleins!! On n’a pas l’habitude de manger autant!
On se couche repus! Le ventre bien trop rempli!
Cynthia
La navigation se passe bien. Mes filles m’offrent poème, bouquet de fleurs en papier, livre créé par leurs petites mains, cartes avec de jolis mots en cette belle journée de la fête des Mères! J’ai une pensée particulière pour ma petite maman, mes grand-mères , mais aussi pour ma belle-maman, mes sœurs, mes tantes, ma belle-sœur, mes amies.
Je pense aux mamans sur l’eau, celles qui naviguent avec leurs enfants avec tous les défis que cela comporte. Celles qui les laissent derrière, car ils sont déjà grands, mais qui par moment ont le cœur déchiré, celles qui ont été de véritable maman ou grand-maman pour nous le temps de quelques journées qui nous ont apporté tellement de réconfort. Je pense aussi à celles qui n’ont pas d’enfants et qui n’ont pas besoin d’en avoir pour être de super mamans le temps de quelques heures, quelques journées.
Je pense à la Mer, sans accent et sans e, qui nous berce chaque soir, qui nous demande notre respect, mais qui nous offre tant de merveilleux, qui nous demande de ne rien tenir pour acquis ni de la tenir pour acquise, de prendre soin d’elle et de tout ce qu’elle renferme. Elle saura nous le remettre au centuple. Perdue dans mes pensées, je crois que nous avons beaucoup à apprendre d’elle. Il faut la fréquenter sur une longue période pour en comprendre toute sa complexité, son immensité, son importance, découvrir sa profonde beauté.
On arrive un peu avant 16 h à Swansboro. On aura le temps d’aller marcher un peu dans cette charmante ville. Mais non! Le vent se lève, avec des rafales qui atteignent 25 nœuds. Eric perd sa précieuse casquette et décide que nous devons aller la chercher. On tourne en rond et voilà, un autre sauvetage réussi. Bon, on met l’ancre maintenant. Le courant doit atteindre 3 nœuds et le vent est contraire. On met l’ancre face aux vents ou face au courant? Habituellement, il y en a un des 2 qui prédominent, mais là les deux sont très puissants. On n’arrive pas à reculer pour bien placer notre ancre et notre chaine. Une heure plus tard, on réussit à tester notre ancre tant bien que mal. Ça devrait aller. On l’espère. On se questionne à savoir si on va tout de même à terre.
On ne va pas loin, on peut toujours jeter un œil à Perla. On a un excellent souper au resto pour la fête des Mères, bien que nous ne soyons pas tout à fait relaxes avec Perla qui bouge sans arrêt avec le vent et le courant. Après un copieux repas, on se promène et on observe à travers les vitres les charmantes boutiques que nous aurions pu visiter quelques heures plus tôt. On trouve même une boutique de laine. Mes petites tricoteuses auraient été heureuses d’avoir quelques nouvelles balles de laine. Ah, une autre fois! La vie est ainsi.
De retour sur Perla, on se partage un bon gâteau au chocolat préparé par Charline. Ouf, on est pleins!! On n’a pas l’habitude de manger autant!
On se couche repus! Le ventre bien trop rempli!
Cynthia
Trafic dans l'intracostale. |
Le plus beau de tous les bancs. |
Fête des mères sur Perla. |
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