31 mai au 2 juin : Annapolis, la si belle et envoutante!
Mercredi matin, on se lève dans ce petit paradis (un autre, c’est qu’il y en a beaucoup sur la terre!) qu’est Smith Creek. Autant on a apprécié les différentes teintes de bleus des Bahamas, autant on apprécie ce décor tout en vert. Les arbres, la rive, l’eau! En plus, il y a ces oiseaux un peu partout, entre autres les aigles, les grands hérons, qui apportent un aspect magique à l’endroit. Nous sommes dans leur territoire.
On part, en silence ou presque… On s’excuse de devoir faire fonctionner le moteur. Les seules autres embarcations que l’on croise sont celles de pêcheurs. Le brouillard recouvre la côte, le soleil se taille doucement une place. Je me rappelle chaque fois comme nous sommes chanceux de vivre tout cela.
La journée est belle! Le soleil est avec nous. On aurait voulu faire un arrêt à Solomon, mais on profite de la météo clémente.
Comme souhaité, on approche d’Annapolis vers 17 h 50, juste à temps pour l’ouverture du pont de 18 h. Et voilà! Nous avons un second coup de cœur! On avait aimé cette ville à l’automne, mais je ne me souvenais plus exactement pourquoi. Je pensais qu’après tout ce que nous avions vu, peut-être qu’elle n’aurait pas le même effet sur nous, mais non. Je pense même qu’on l’apprécie encore davantage cette fois-ci. On est beaucoup plus relaxe. Les voiliers sont partout, tournent au dernier moment devant nous, mais on sait bien que tous ces gens sont en parfait contrôle de leur navire petit, gros, avec moteur ou non. Ça respire la voile ici, et comme c’est bon d’y être!
On traverse le pont et on va s’ancrer. On connait l’endroit, ça fait du bien, ça aussi! On sait qu’ici, peu importe la météo, c’est toujours le calme plat! Il est tard, on va dormir. On attendra à demain pour aller marcher dans cette charmante ville!
Jeudi, après un gros matin d’école, on part en ville! Mais quelle ville, vraiment. L’accès facile, les canards qui nous accueillent, les douches chaudes, les bâtiments ancestraux, colorés de diverses teintes, tout fait en sorte qu’on est bien! Tellement bien qu’on s’imagine vivre ici sur notre bateau. On n’a pas hâte que notre voyage prenne fin, mais on a bien besoin de se poser quelque part. Les déplacements presque quotidiens, avec les réflexions qui y sont accompagnées demandent beaucoup d’énergie. Il est clair qu’on a besoin d’une pause.
On se paie le luxe d’un souper au restaurant chez Buddy’s, car les enfants y mangent gratuitement! (un enfant, par adulte. Nous, ce n’est pas juste, il faut toujours payer quand même!) Et c’est la débandade, on va même acheter du fudge par la suite… pour le moral, car peut-être que les prochaines journées se dérouleront au milieu de rien… et en plus, c’est la fête à Charline qui approche. Bref, on a vraiment plein de bonnes raisons!
On revient sur Perla et on doit penser aux choses sérieuses. Météo, plan de navigation. Où allons-nous dans les prochaines journées? On voudrait faire deux journées de navigation pour se rendre à Cape May, mais il semble que l’ancrage soit actuellement occupé par des barges. En plus, on annonce un autre front froid. Il faudrait alors prendre une marina pour environ 5 nuits… Bon, 20 $ de fudge, on peut se le permettre, mais près de 500 $ (US!) pour une marina, on trouve ça un peu plus fatigant. Un autre scénario nous permettrait de nous rendre à Sandy Hook avant le front froid… mais cela signifierait plus de 30 heures de navigation en ligne. Avec ma grippe qui ne me lâche pas, je manque d’énergie pour dire « oui, oui! Go, on prépare le bateau et tout le tralala… » Faute d’énergie, on décide de laisser passer une belle fenêtre météo.
On reste donc une journée de plus à Annapolis et on attendra la prochaine fenêtre. On est un peu triste de prendre cette décision, car tous les bateaux amis sont devant nous… on aurait pu les rejoindre, Charline aurait pu fêter sa fête avec d’autres personnes que les 5 membres de sa famille qu’elle voit tous les jours! Mais parfois, on n’a pas le choix d’écouter son corps.
Vendredi, c’est une autre journée consacrée à l’école. Ça va tellement mieux lorsque l’on ne bouge pas! En après-midi, j’en profite pour marcher jusqu’à l’épicerie avec Charline. On fait le plein de fruits et légumes, car on sait que la prochaine épicerie sera seulement à Sandy Hook et on ne sait pas quand nous aurons la météo pour nous y rendre. On profite du restant de l’après-midi pour marcher lentement sur le bord de l’eau et observer un jeune artiste qui peint. C’est agréable des fois de n’avoir rien de particulier à l’horaire. Les filles l’apprécient, les parents aussi! On observe les bateaux et on fait comme tout le monde au quai, on se dit : ah, comme ils sont chanceux d’être sur l’eau! Ah oui! Nous aussi nous vivons sur l’eau depuis déjà 10 mois! Oui, comme nous sommes chanceux.
On soupe au bateau avec nombreux fous rires. Elles font du bien ces journées relaxes. Tout autour de nous, les voiliers, dériveurs, kayaks, paddleboards défilent. On aime l’énergie du lieu. Mais il faut repartir…
Cynthia
On part, en silence ou presque… On s’excuse de devoir faire fonctionner le moteur. Les seules autres embarcations que l’on croise sont celles de pêcheurs. Le brouillard recouvre la côte, le soleil se taille doucement une place. Je me rappelle chaque fois comme nous sommes chanceux de vivre tout cela.
La journée est belle! Le soleil est avec nous. On aurait voulu faire un arrêt à Solomon, mais on profite de la météo clémente.
Comme souhaité, on approche d’Annapolis vers 17 h 50, juste à temps pour l’ouverture du pont de 18 h. Et voilà! Nous avons un second coup de cœur! On avait aimé cette ville à l’automne, mais je ne me souvenais plus exactement pourquoi. Je pensais qu’après tout ce que nous avions vu, peut-être qu’elle n’aurait pas le même effet sur nous, mais non. Je pense même qu’on l’apprécie encore davantage cette fois-ci. On est beaucoup plus relaxe. Les voiliers sont partout, tournent au dernier moment devant nous, mais on sait bien que tous ces gens sont en parfait contrôle de leur navire petit, gros, avec moteur ou non. Ça respire la voile ici, et comme c’est bon d’y être!
On traverse le pont et on va s’ancrer. On connait l’endroit, ça fait du bien, ça aussi! On sait qu’ici, peu importe la météo, c’est toujours le calme plat! Il est tard, on va dormir. On attendra à demain pour aller marcher dans cette charmante ville!
Jeudi, après un gros matin d’école, on part en ville! Mais quelle ville, vraiment. L’accès facile, les canards qui nous accueillent, les douches chaudes, les bâtiments ancestraux, colorés de diverses teintes, tout fait en sorte qu’on est bien! Tellement bien qu’on s’imagine vivre ici sur notre bateau. On n’a pas hâte que notre voyage prenne fin, mais on a bien besoin de se poser quelque part. Les déplacements presque quotidiens, avec les réflexions qui y sont accompagnées demandent beaucoup d’énergie. Il est clair qu’on a besoin d’une pause.
On se paie le luxe d’un souper au restaurant chez Buddy’s, car les enfants y mangent gratuitement! (un enfant, par adulte. Nous, ce n’est pas juste, il faut toujours payer quand même!) Et c’est la débandade, on va même acheter du fudge par la suite… pour le moral, car peut-être que les prochaines journées se dérouleront au milieu de rien… et en plus, c’est la fête à Charline qui approche. Bref, on a vraiment plein de bonnes raisons!
On revient sur Perla et on doit penser aux choses sérieuses. Météo, plan de navigation. Où allons-nous dans les prochaines journées? On voudrait faire deux journées de navigation pour se rendre à Cape May, mais il semble que l’ancrage soit actuellement occupé par des barges. En plus, on annonce un autre front froid. Il faudrait alors prendre une marina pour environ 5 nuits… Bon, 20 $ de fudge, on peut se le permettre, mais près de 500 $ (US!) pour une marina, on trouve ça un peu plus fatigant. Un autre scénario nous permettrait de nous rendre à Sandy Hook avant le front froid… mais cela signifierait plus de 30 heures de navigation en ligne. Avec ma grippe qui ne me lâche pas, je manque d’énergie pour dire « oui, oui! Go, on prépare le bateau et tout le tralala… » Faute d’énergie, on décide de laisser passer une belle fenêtre météo.
On reste donc une journée de plus à Annapolis et on attendra la prochaine fenêtre. On est un peu triste de prendre cette décision, car tous les bateaux amis sont devant nous… on aurait pu les rejoindre, Charline aurait pu fêter sa fête avec d’autres personnes que les 5 membres de sa famille qu’elle voit tous les jours! Mais parfois, on n’a pas le choix d’écouter son corps.
Vendredi, c’est une autre journée consacrée à l’école. Ça va tellement mieux lorsque l’on ne bouge pas! En après-midi, j’en profite pour marcher jusqu’à l’épicerie avec Charline. On fait le plein de fruits et légumes, car on sait que la prochaine épicerie sera seulement à Sandy Hook et on ne sait pas quand nous aurons la météo pour nous y rendre. On profite du restant de l’après-midi pour marcher lentement sur le bord de l’eau et observer un jeune artiste qui peint. C’est agréable des fois de n’avoir rien de particulier à l’horaire. Les filles l’apprécient, les parents aussi! On observe les bateaux et on fait comme tout le monde au quai, on se dit : ah, comme ils sont chanceux d’être sur l’eau! Ah oui! Nous aussi nous vivons sur l’eau depuis déjà 10 mois! Oui, comme nous sommes chanceux.
On soupe au bateau avec nombreux fous rires. Elles font du bien ces journées relaxes. Tout autour de nous, les voiliers, dériveurs, kayaks, paddleboards défilent. On aime l’énergie du lieu. Mais il faut repartir…
Cynthia
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