29 et 30 mai : Bye bye Washington… et la Chesapeake à son meilleur!
Lundi matin, on se questionne à savoir si on devrait rester une journée de plus à Washington pour aller voir la parade du Memorial day. Ma fameuse grippe ne me donne pas vraiment le goût d’aller prendre un bain de foule. Eric et les filles n’ont pas tant envie non plus d’aller marcher à travers de nombreuses personnes… On lève donc l’ancre par un matin brumeux. On laisse le célèbre Obélisque derrière nous, alors qu’on en voit que le bas.
Le Potomac est d’un calme absolu. Par chance, car il y a des billots de bois vraiment partout. Il est facile de les voir, mais par moment, le capitaine se demande où aller tellement il y en a. Le soleil se montre enfin le bout du nez vers la fin de l’avant-midi. Le courant est avec nous, on va à 8 nœuds. C’est plus facile de redescendre le Potomac que de le monter!
Puisque tous les éléments sont avec nous, on décide d’avancer le plus possible… mais à 17 h 30, on est vidé d’énergie. On avait plusieurs ancrages choisis au préalable, il faut choisir le moins pire… Car, dans le Potomac, lorsque les vents sont Nord ou Sud, plusieurs ancrages sont possibles, mais lorsqu’ils proviennent de l’Est ou encore pire du Sud-Est, les lieux pour s’arrêter sont moins nombreux… idéalement, il faut entrer dans une petite rivière et faire un détour de plus ou moins 5 milles. Et on n’a pas envie de se rallonger. On opte donc pour la toute petite place près de Colden Beach. Il y a des crab pot partout, mais on finit par se trouver un endroit. La protection des vents est correcte, mais nous sommes peu protégés des vagues.
Les nuages chassent à nouveau le soleil et une petite pluie nous empêche de manger à l’extérieur! La nuit est plus ou moins bonne avec Perla qui se fait balloter par une vague de travers.
On repart tôt le lendemain. On sait qu’on aura le vent dans le nez, mais j’ai bien besoin d’un ancrage paisible pour retrouver un peu d’énergie. On avance lentement avec ce vent et les vagues qui grossissent au fur et à mesure qu’on approche de la sortie du Potomac. L’objectif consistait à se rendre à Solomon Island, mais on est tous bien trop fatigués. Un petit ancrage avait attiré notre attention sur nos cartes. À travers les milliers (j’exagère à peine) de crab pot, on avance vers Smith Creek. Plusieurs lieux d’ancrage s’offrent devant nous. Un tout petit, entouré d’arbres, bordé d’un banc de sable, dont l’entrée peut être considérée comme « difficile » attire particulièrement le capitaine. Bon, on y va…
Et voilà, la Chesapeake à son meilleur : Le calme absolu alors qu’on sait que le vent souffle toujours forts et qu’à moins de 2 milles, les vagues sont bien formées. C’est pour ça qu’elle est extraordinaire cette baie. Il est toujours possible de trouver des ancrages protégés des vents de toutes les directions, avec la solitude en boni. Quelques milles plus loin, si on le souhaite, on peut trouver une charmante ville au détour.
La baie de Chesapeake… il faut avoir du temps pour l’aimer pleinement. Nous l’avions adoré à l’automne alors que nous y avions passé un mois complet. Nous l’avions presque oublié alors que nous avancions avec le brouillard et le froid. Ici, on se remémore pourquoi elle est si incroyable.
Et dans ces petites baies qui ressemblent au bout du monde, qu’est-ce qu’on fait? On descend un bout de poulet (idéalement un cou) au bout d’un fil avec un plomb. Bon, ce ne fut pas la pêche miraculeuse de l’automne dernier, mais on remonte 2 beaux crabes! On les observe… oui… en effet, c’est certain qu’après les langoustes, on les trouve plutôt chétifs! Mais ce n’est pas grave, ça viendra simplement accompagner notre poulet. Et sérieusement, quel délice. C’est unanime, la chair est encore meilleure que celle des homards et des langoustes. Est-ce que c’est la rareté qui fait qu’on l’apprécie autant?! Peut-être que ça vient peser dans la balance.
La soirée est belle, on est si bien à cet endroit. On voudrait y rester plus longtemps, mais nous devons avancer… le temps file.
Cynthia
Le Potomac est d’un calme absolu. Par chance, car il y a des billots de bois vraiment partout. Il est facile de les voir, mais par moment, le capitaine se demande où aller tellement il y en a. Le soleil se montre enfin le bout du nez vers la fin de l’avant-midi. Le courant est avec nous, on va à 8 nœuds. C’est plus facile de redescendre le Potomac que de le monter!
Puisque tous les éléments sont avec nous, on décide d’avancer le plus possible… mais à 17 h 30, on est vidé d’énergie. On avait plusieurs ancrages choisis au préalable, il faut choisir le moins pire… Car, dans le Potomac, lorsque les vents sont Nord ou Sud, plusieurs ancrages sont possibles, mais lorsqu’ils proviennent de l’Est ou encore pire du Sud-Est, les lieux pour s’arrêter sont moins nombreux… idéalement, il faut entrer dans une petite rivière et faire un détour de plus ou moins 5 milles. Et on n’a pas envie de se rallonger. On opte donc pour la toute petite place près de Colden Beach. Il y a des crab pot partout, mais on finit par se trouver un endroit. La protection des vents est correcte, mais nous sommes peu protégés des vagues.
Les nuages chassent à nouveau le soleil et une petite pluie nous empêche de manger à l’extérieur! La nuit est plus ou moins bonne avec Perla qui se fait balloter par une vague de travers.
On repart tôt le lendemain. On sait qu’on aura le vent dans le nez, mais j’ai bien besoin d’un ancrage paisible pour retrouver un peu d’énergie. On avance lentement avec ce vent et les vagues qui grossissent au fur et à mesure qu’on approche de la sortie du Potomac. L’objectif consistait à se rendre à Solomon Island, mais on est tous bien trop fatigués. Un petit ancrage avait attiré notre attention sur nos cartes. À travers les milliers (j’exagère à peine) de crab pot, on avance vers Smith Creek. Plusieurs lieux d’ancrage s’offrent devant nous. Un tout petit, entouré d’arbres, bordé d’un banc de sable, dont l’entrée peut être considérée comme « difficile » attire particulièrement le capitaine. Bon, on y va…
Et voilà, la Chesapeake à son meilleur : Le calme absolu alors qu’on sait que le vent souffle toujours forts et qu’à moins de 2 milles, les vagues sont bien formées. C’est pour ça qu’elle est extraordinaire cette baie. Il est toujours possible de trouver des ancrages protégés des vents de toutes les directions, avec la solitude en boni. Quelques milles plus loin, si on le souhaite, on peut trouver une charmante ville au détour.
La baie de Chesapeake… il faut avoir du temps pour l’aimer pleinement. Nous l’avions adoré à l’automne alors que nous y avions passé un mois complet. Nous l’avions presque oublié alors que nous avancions avec le brouillard et le froid. Ici, on se remémore pourquoi elle est si incroyable.
Et dans ces petites baies qui ressemblent au bout du monde, qu’est-ce qu’on fait? On descend un bout de poulet (idéalement un cou) au bout d’un fil avec un plomb. Bon, ce ne fut pas la pêche miraculeuse de l’automne dernier, mais on remonte 2 beaux crabes! On les observe… oui… en effet, c’est certain qu’après les langoustes, on les trouve plutôt chétifs! Mais ce n’est pas grave, ça viendra simplement accompagner notre poulet. Et sérieusement, quel délice. C’est unanime, la chair est encore meilleure que celle des homards et des langoustes. Est-ce que c’est la rareté qui fait qu’on l’apprécie autant?! Peut-être que ça vient peser dans la balance.
La soirée est belle, on est si bien à cet endroit. On voudrait y rester plus longtemps, mais nous devons avancer… le temps file.
Cynthia
Alexandria avec un magnifique navire! |
Ancrage solitaire. |
Notre souper...disons un accompagnement. |
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