2 novembre : Halloween à Cumberland Island

novembre 05, 2016

2 novembre : Halloween à Cumberland Island

Cumberland Island, comme tu es belle et comme tu as su si bien répondre à mes attentes. Il y a de ces endroits où l’on pourrait rester durant des semaines, des mois... On y est bien. Avec les chaises berçantes à l’entrée du parc qui invite à la détente et à la contemplation, la forêt enchantée (lire plutôt forêt maritime), les chevaux sauvages, les plages à l’infini et les coquillages. Ici, il y a un petit quelque chose qui me rappelle le Costa Rica, il ne manque que les singes dans les arbres!

Malheureusement, actuellement l’accès à terre est difficile avec tous les quais détruits à cause de l’ouragan Matthew. En plus, hier, mardi, on nous a dit que les autorités n’acceptaient plus que l’on « beach » notre dinghy. Il aurait fallu aller 7 milles plus loin sur une autre petite plage à l’extrémité de l’île. Par chance, Eric a trouvé un autre endroit pas très loin où le dinghy pouvait passer inaperçu pour que l’on puisse profiter d’un dernier après-midi sur l’île.

Nos dernières journées se sont écoulées tout doucement, sous une chaleur enveloppante, enivrante.

Lundi, jour d’Halloween. On était tous un peu déçus que notre planification du temps nous amène à être à cet endroit tant attendu en cette journée si spéciale pour nos enfants. L’Halloween, c’est presque plus magique que Noël. En plus, Florane compte les jours depuis plus de deux semaines… Alors, même si nous sommes loin de toutes civilisations, je suis bien décidée à leur faire vivre une belle fête Halloween.

Le matin, tout le monde se déguise et se maquille et on part à la découverte de l’île! Les chevaux sauvages nous accueillent! On visite les ruines d’une ancienne demeure qui s’apparente à un château. Vous savez, l’endroit parfait pour faire une chasse au trésor d’Halloween…. Mais, il y a tellement de moustiques qu’il est hors de question de rester ici plus que quelques minutes.

On poursuit notre route vers la plage. Il fait excessivement chaud et nous sommes bien heureux d’arriver sur le bord de l’eau! On réalise que Daphné a (encore!) oublié son sac derrière elle! Eric refait le chemin parcouru à la course. (c’est son nouvel entrainement!) Pendant ce temps, ma réflexion se porte sur la réalisation d’une chasse au trésor sur une plage déserte, sans aucun arbre. Du sable à l’infini. C’est de toute beauté, mais pour y trouver des indices, c’est un peu plus complexe! La mer nous apporte toujours les réponses.

Alors que nous sommes en quête du plus gros coquillage, Alixia est la première à en trouver un! Mais, un mollusque bien vivant nous salue! Il retourne donc à la mer. Puisque dans l’eau les coquillages sont habités, il faudrait peut-être chercher plus loin… Je retourne vers le haut de la plage, tout près des dunes. Un premier gros coquillage, un autre et autre, tous plus beaux les uns que les autres! Mon cœur de petite fille est comblé. En plus, ça fait d’excellents accessoires pour cacher des bonbons! Mes mains ne réussissent plus à contenir tous ces coquillages. Une carapace d’horseshoe crabe se transforme en gros bol!

Eric revient avec le sac de Daphné, youpi! On pique-nique tous ensemble sur la plage. Ensuite, pendant que les filles jouent dans l’eau et dans le sable, on cache nos bonbons et nos indices. On est prêt pour une super chasse! Les filles devront même creuser pour découvrir le trésor! Une chance que les coquillages sont là pour leur montrer le chemin!

On poursuit notre balade sur la plage, les filles ramassent des petits crabes hermites et voudraient tellement qu’on les rapporte au bateau! Euh, non! Mais c’est vrai qu’ils sont trop mignons! Déjà 17 h, on peine à quitter la plage. Il fait si beau et chaud! On retraverse le boisée à la course pour semer les moustiques. Daphné et Alixia qui sont devant nous crient de faire attention. Ils viennent de passer par-dessus un serpent! (un petit, à peine plus gros qu’une couleuvre!) Il attend patiemment au milieu du sentier… Eric le fait fuir et on poursuit notre route!

De retour sur Perla, je remaquille les filles. Nous avions acheté un gros sac de bonbons pour les enfants qui auraient entouré notre bateau… mais ici, il y a soit des gens seuls ou des petits couples tranquilles… pas un seul enfant. Personne ne viendra cogner à notre bateau… Florane de son côté voudrait tant courir l’Halloween. On lui explique que les gens ici ne sont probablement pas préparés pour une telle fête… Mais, elle veut vraiment y aller! Pourquoi ne pas distribuer des bonbons?! C’est une autre façon de courir l’Halloween! La formule enchante les filles. Après tout, ça fait autant plaisir de donner que de recevoir! (il n’y a que Florane qui n’en est pas convaincue!) On visite les bateaux qui nous entourent et on fait de belles rencontres. Les gens sont heureux de recevoir une surprise! Les filles se font tout de même gâter avec des petits chocolats (même des chocolats Lindt!), des barres et même des délicieux macarons à la noix de coco. On termine la soirée en jouant à la cachette dans le noir!

Le lendemain, après un peu d’école, on repart sur l’île. Cette fois-ci, on vient nous informer qu’il est impossible d’y laisser notre dinghy. La veille, ils ne nous avaient pas vus arriver… Déception. La dame, bien gentille, n’est qu’une bénévole et doit exécuter ce que les autorités lui demandent. Eric propose de nous laisser sur l’ile et de revenir nous chercher vers 17 h… Non, ce n’est pas une option. Je sais qu’il a autant envie que nous de passer du temps sur la plage. On pense à l’idée de revenir en kayak ou en paddle board… mais le paddle board n’est pas gonflé… On re-questionne la dame et on comprend entre les lignes qu’elle doit s’assurer qu’il n’y ait pas de dinghy près des quais brisés… Donc, plus loin, près des arbres, si on ne le voit pas trop, peut-être que ça irait?! C’est ce qu’Eric fait. Enfin! On peut aller à la plage!!

On en profite pour faire tous nos katas, marcher et marcher, trouver plein d’autres coquillages et d’autres petits crabes. Les filles ont chacun 2-3 nouveaux amis le temps d’un après-midi. On ne se lasse pas de les observer… mais il faut repartir avant la noirceur.

On annonce un autre front froid pour la fin de la semaine, donc si on ne quitte pas mercredi, il faudra attendre à dimanche ou lundi… et avec l’accès à terre difficile, on décide de quitter déjà ce magnifique endroit.

Pour notre dernier matin, le vent chasse les moustiques et nous permet de déjeuner à l’extérieur. Le soleil qui se lève derrière les arbres nous offre un ciel magnifique. On lève l’ancre et nous repartons à la découverte de nouveaux endroits!

Cynthia