6 septembre : Cape May et Hermine…
Cape May. Que
dire. Nous en aurions pris plus… Mais parfois les moments les plus magiques
s’avèrent étroitement liés à leur courte durée. Un peu comme le jour de son
mariage. Mais comme Eric me le dit si bien, il ne faut pas essayer de revivre,
recréer une même journée.
Hermine n’a pas été trop méchante avec Cape May. Elle est
venue lui chatouiller la pointe, mais sans plus. Samedi, les vents étaient de
30 nœuds avec des rafales d’un peu plus de 40 nœuds. À l’abri dans une sympathique
marina, il n’y avait rien d’inquiétant. Nous sommes tout de même restés au
bateau puisqu’on annonçait des vents encore plus forts, mais ce ne fut pas le
cas.
Dimanche, il fait froid! On s’habille chaudement et on part
marcher. Finalement, le soleil sort ses rayons pour nous réchauffer. On dine
dans un petit resto au bout du boardwalk (Cove restaurant) et on poursuit notre
promenade vers le phare. (Normalement, il faut payer 6 $ par adulte pour
aller sur la plage jusqu’à la fête du Travail, mais avec Hermine, c’est
gratuit).
Marcher sur une plage est à l’opposé de marcher à New York.
Les filles courent, rient, reviennent vers nous, repartent. La réserve
d’énergie semble sans fin. On peut marcher en amoureux. Ça tombe bien, c’est
notre anniversaire de mariage…
L’après-midi passe à observer les vagues gigantesques, les
oiseaux, les surfeurs. Les filles tentent de se sauver des vagues, crient,
rient aux éclats, ramassent une tonne de coquillages. Ça fait du bien, quelques
heures sans aucune chicane, sans pleurnichage. Quel est ce pouvoir infini de la
mer? Pourquoi sommes-nous hypnotisés par sa présence? On ne se lasse jamais de
regarder les vagues se briser l’une après l’autre, à espérer qu’elle nous
apporte le plus beau des présents, un coquillage. Les pieds dans le sable, le
monde s’arrête, les tracas disparaissent.
Le soir, Alixia (avec un peu d’aide!) nous prépare de bonnes
pâtes aux fruits de mer. Les filles improvisent un gâteau avec des beignes pour
souligner nos 12 ans de mariage! Wow, une journée parfaite!
Lundi, après l’école, on en profite pour passer la balayeuse
pendant que nous sommes branchés au quai et on lave Perla pendant que nous
avons de l’eau douce en grande quantité. Et comme toute bonne chose à une fin
(et surtout que notre budget de marina est plutôt limité), nous quittons la
marina pour venir nous ancrer près de la US Coast Guard. Nous souhaitions
partir ce matin pour remonter la baie du Delaware, mais le vent souffle encore
à 20 nœuds. Cette baie est réputée pour être difficile dès que les vents sont
de plus de 15 nœuds. Elle est peu profonde et une vague courte se forme
rapidement. En plus, elle est parsemée de cages de crabe. On va donc attendre à
demain. Nous ne sommes pas pressés… (mais ça nous travaille toujours, surtout
Eric, lorsque nous voulons avancer et que nous devons attendre…)
Cynthia
PS Notre éolienne qui fonctionnait si bien vient de partir dans l'eau... et ici l'eau est loin d'être claire et limpide comme au Bahamas. Je crois qu'il faudra lui dire au revoir à jamais. zut, zut et rezut... à moins qu'un plongeur apparaisse de nul part et qu'il ait envie de relever un défi.
Diner au resto sur le bord de la mer. |
Une dent en moins et une tonne de coquillages dans les mains! |
Aussi heureux qu'il y a 12 ans! |
Les filles se sauvent des vagues. |
On attend la plus grosse vague. |
Encore et toujours des vagues... |
Magnifiques oiseaux sur la plage de Cape May |
De retour à l'ancre. On voit à nouveau le coucher de soleil. |
Commentaires
Mais qu'est-ce qui est arrivé avec ton éolienne
Carine