Les préparatifs...

À quelques semaines du départ, comment on se sent ???

Une partie de notre sac de
 secours qui servira en
cas d’abandon du voilier

  Dans 2 mois, nous partirons, nous serons sur le lac Champlain en direction du sud.  Le sud du lac pour commencer.  Nous nous rendrons au pont Champlain (celui des états unis), nous serons encore là dans le  déjà vu, la zone confortable.  Puis par la suite, l’inconnu.  De nouvelles découvertes, jours après jours.  Nouveau paysage, nouvelle vue, nouvelle marina.  Ensuite les inquiétudes : passer les écluses, remâter, arrivée dans le port de New York, première sortie en mer.  Alors comment on se sent à quelques semaines du départ…  On appréhende. On est excité. On est inquiet. On est anxieux.  On a hâte.   On tombe dans la phase :  on a plus le temps!!!  Lorsqu’on planifie un voyage comme ça, on a beaucoup de temps.  On reporte beaucoup de chose en disant on verra ça plus tard.  He bien, c’est maintenant le « Plus tard ».  Plus le temps de penser, d’analyser de réfléchir trop longtemps, il faut agir, prendre les décisions.  Des décisions aussi banale que le nombre de  pot de Nutella que l’on doit apporter  et aussi cruciale que  le nombre de ration de survie que l’on place dans notre sac d’urgence.   « Combien de papier de toilette on doit stocker? ; Est-ce qu’on a assez de bidon de réserve pour le diésel ?;  Balise de détresse ou téléphone satellite ou les deux ? Qui est ce qui va me couper les cheveux ? Est-ce qu’on vend la voiture ? ;   Combien de paires de shorts on apporte pour 1 an?  Est-ce qu’on a oublié des comptes à payer avant de partir?  Est-ce qu’on apporte des épipens, juste au cas ?  Dans quoi on met le farine pour pas qu’elle prenne l’humidité ?.  Est-ce que j’ai assez de tournevis ?  Est-ce que le père Noël  va trouver notre bateau au Bahamas ????

Les filles qui ont déjà fait
l'inventaire de nos provisions

Jour après jour, on trouve une réponse à chacune de ces questions et une autre interrogation  fait surface.  Avec la vie courante, le monde du bateau remplie notre temps.  Plus le temps de faire le vide dans la tête on se concentre sur ce qu’on a à faire.  Alors, comment on se sent ??  Occupé… mais très excité !!!

Eric